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Archives de Catégorie: Poésie

Ces cours vous permettront d’apprendre ce qu’est la poésie. Grâce à des poèmes de Villon à Grand Corps Malade, à des lectures, à des analyses, à des exposés oraux et à de la musique, vous comprendrez que ces lignes d’inégale longueur vous feront vibrer d’émotion.

Grille de correction (poème)


Grille d’évaluation d’un poème

ANNEXE XII

 
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Publié par le 20 octobre 2014 dans Poésie

 

Projet Art- Français


Voici le canevas de votre projet Art-Français

Projet
de français

 
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Publié par le 12 septembre 2013 dans Poésie

 

Projet Art-Français


Trait de caractère

 
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Publié par le 5 octobre 2012 dans Poésie

 

La poésie symboliste: subjectivité, synesthésique et subversive.


1. Le réseau du sens:
Le poète maudit transgresse les tabous sociaux et les normes du genre poétique

Caractéristiques:
a) thématique subversive;
b) Invocation de Satan;
c) Marginalité, révolte, liberté
d) Monde urbain, monde nocturne;
e) Nombreux manifestes ( appelés Arts poétiques) qui présentent une réflexion sur la poésie

2. Réseau du rythme
Le poète est musicien du langage qui explore les possibilités formelles de la poésie

Renouvellement des formes poétiques:
a) du vers régulier au poème en prose
b) travail sur la structure et la sonorité de la phrase et du vers

3. Réseau de l’image
Le poète est un peintre du langage qui considère le symbole comme l’élément essentiel du poème établissant le lien entre le monde matériel (les sensations) et le monde spirituel (l’idéal).

Prédilection pour les métaphores à caractère synesthésique;
Association très personnelle;
glissement vers le rêve-onirisme, les hallucinations et les fantasmes.

 
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Publié par le 2 novembre 2011 dans Poésie

 

Correspondances , Baudelaire


Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
– Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

 
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Publié par le 2 novembre 2011 dans Poésie

 

Le rythme et ses effets


Les contemplations – Aurore

La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C’était au mois d’avril, et dans une journée
Si douce, qu’on eût dit qu’amour l’eût faite exprès.
Thérèse la duchesse à qui je donnerais,
Si j’étais roi, Paris, si j’étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde ;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait conviés dans son jardin charmant.
Hugo, La fête chez Thérèse,(début)

Vers 1: symétrie entre les deux hémistiches(moitié d’un vers) donne chacun une caractérisation de la fête.

Vers 2 et 3: répartition originale des 24 syllabes accentuées. Le premier hémistiche est mis en relief ( indication de la date) par la césure; puis viennent 9 syllabes avec un rejet mettant en évidence l,adjectif intensifié «si douce». Ensuite vient une série de 9 syllabes accentuées. L’effet général est un rallongement qui permet de caractériser la journée de deux manières . par un décalage très nettement perceptible entre le métrique et la synataxe.

Au vers 5, on observe un effet de parallélisme ( Si j’étais roi, si j’étais Dieu) souligné par les débuts de chaque hémistiche): le découpage est très régulier: 4/2/4/2 ce qui apparaît d’autant mieux que les mots sont les mêmes.
Les deux derniers vers ont une grande régularité: césure après Thérèse ce qui coupe le premier des deux en deux parties égales, coupe faible dans le second attirant l’attention, dans la continuité du vers sur le «nous» et le «son» ( mise en relief des deux groupes: celle qui invite, ceux qui sont invités).

 
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Publié par le 19 octobre 2011 dans Poésie

 

Disposition des rimes et leurs effets


Bon chevalier masqué qui chevauche en silence

Bon chevalier masqué qui chevauche en silence,
Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance.

Le sang de mon vieux coeur n’a fait qu’un jet vermeil,
Puis s’est évaporé sur les fleurs, au soleil.

L’ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche
Et mon vieux coeur est mort dans un frisson farouche.

Alors le chevalier Malheur s’est rapproché,
Il a mis pied à terre et sa main m’a touché.
[…]

Verlaine, dans Sagesse.

Rimes suivies ou plates. Les strophes sont des distiques. On distingue un effet sonore par la répétition du groupe «vieux coeur» qui crée une assonance avec le mot «malheur». On peut remarquer également d’autres répétitions de sons: chevalier/chevauche/farouche/bouche/rapproché/touché; percé/lance/silence/sang. La reprise de ces sons crée une répétition régulière et obsessionnelle qui attire l’attention sur l’image symbolique du chevalier, sur la mort et sur le malheur.

 
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Publié par le 19 octobre 2011 dans Poésie

 

Stances


Pierre Corneille
Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu’à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.

Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.

Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits :
On m’a vu ce que vous êtes
Vous serez ce que je suis.

Cependant j’ai quelques charmes
Qui sont assez éclatants
Pour n’avoir pas trop d’alarmes
De ces ravages du temps.

Vous en avez qu’on adore ;
Mais ceux que vous méprisez
Pourraient bien durer encore
Quand ceux-là seront usés.

Ils pourront sauver la gloire
Des yeux qui me semblent doux,
Et dans mille ans faire croire
Ce qu’il me plaira de vous.

Chez cette race nouvelle,
Où j’aurai quelque crédit,
Vous ne passerez pour belle
Qu’autant que je l’aurai dit.

Pensez-y, belle Marquise.
Quoiqu’un grison fasse effroi,
Il vaut bien qu’on le courtise,
Quand il est fait comme moi.

 
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Publié par le 13 octobre 2011 dans Poésie

 

Premier remords , Nelligan


Premier remords
Au temps où je portais des habits de velours,
Eparses sur mon col roulaient mes boucles brunes.
J’avais de grands yeux purs comme le clair des lunes ;
Dès l’aube je partais, sac au dos, les pas lourds.

Mais en route aussitôt je tramais des détours,
Et, narguant les pions de mes jeunes rancunes,
Je montais à l’assaut des pommes et des prunes
Dans les vergers bordant les murailles des cours.

Etant ainsi resté loin des autres élèves,
Loin des bancs, tout un mois, à vivre au gré des rêves,
Un soir, à la maison, craintif, comme j’entrais,

Devant le crucifix où sa lèvre se colle
Ma mère était en pleurs !… O mes ardents regrets !
Depuis, je fus toujours le premier à l’école.

 
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Publié par le 13 octobre 2011 dans Poésie

 

Poésie


Ces cours vous permettront d’apprendre ce qu’est la poésie. Grâce à des poèmes de Villon à Grand Corps Malade, à des lectures, à des analyses, à des exposés oraux et à de la musique, vous comprendrez que ces lignes d’inégale longueur vous feront vibrer d’émotion.

 
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Publié par le 29 septembre 2011 dans Poésie